Pourquoi se transformer maintenant ?

  • Productivité en berne

    1% de gain par an (contre 3% en moyenne pour les autres industries)

  • Rentabilité faible

    5% de marge brute

  • Livraisons en retard

    pour 70% des projets

  • Dépassement budgétaire

    pour 90% des projets

  • Coûts exponentiels de la non-qualité

Le secteur de l’immobilier et de la construction doit trouver les alternatives pour rompre avec la décroissance de sa rentabilité, la faiblesse de sa productivité, la pénurie de main d’œuvre qualifiée, la hausse de la non-qualité, l’augmentation forte des matières premières.

L’ensemble des opérateurs (donneurs d’ordre publics et privés), constructeurs doivent se transformer et appliquer progressivement les méthodes de l’industrie au secteur de la construction, que ce soit en étude, en conception ou pendant les travaux et retrouver la confiance auprès de leur client.

La digitalisation du secteur fait partie de ces alternatives.

Nous voulons être un facilitateur de cette transformation en simplifiant et en levant les freins au changement, accompagner l’ensemble de l’écosystème de la chaîne de valeur et contribuer à trouver des solutions répondant aux contraintes du marché.

Un marché contraint

INVESTISSEMENT FAIBLE

Lié à une demande cyclique

INDUSTRIE FORTEMENT RÉGLEMENTÉE

Soumise à tout, permis et approbations aux contrôles de sécurité et de chantier

POLITIQUE DU MOINS DISANT

Des règles d’appels d’offre qui créent une concurrence basée sur la qualité, la fiabilité ou une conception alternative aux offres compliquées

GRANDS PROJETS COMPLEXES

Nécessitent de nombreuses étapes, impliquent de nombreuses parties prenantes avec une responsabilité dispersée qui complique la coordination.

CULTURE ARTISANALE DU PROTOTYPE

Les acteurs réinventent le même produit à chaque nouveau projet sans capitaliser sur les savoir-faire.

DES PROJETS SUR MESURE

Des besoins « variables », une topologie unique qui ont limité la répétitivité et la standardisation.

DILUTION DES RISQUES

Les modes contractuels et les motivations financières (incentives) sont mal alignés. Les risques sont transférés entre les acteurs au lieu d'être adressés, et les acteurs gagnent de l'argent à partir des réclamations plutôt que d'une bonne livraison.

PÉNURIE IMPORTANTE DE MAIN D'OEUVRE QUALIFIÉE

Une part de travail manuel élevée avec des travailleurs dispersés sur plusieurs marchés.

MARCHÉ FRAGMENTÉ

La structuration du marché en de multiples marchés locaux et les faibles barrières à l’entrée dans les segments de marché où la complexité de projet est plus faible, ont abouti à un paysage fragmenté de millions de petites entreprises

NUMÉRISATION QUASI ABSENTE

De petites entreprises improductives, aux économies d'échelle limitées, à faible technologie mais qui restent compétitives avec une part de travail informel.

FONCIER RARE ET CHER

Matière 1ère du secteur, le foncier est limité et très fortement concurrentiel.La maîtrise foncière reste un enjeu majeur et le plus gros risque financier

FORTE SENSIBILITÉ AU MARCHÉ DES MATÉRIAUX

Forte élasticité du prix des matériaux qui génère de forte fluctuation des coûts de construction.La décarbonation des bâtiments repose sur de nouveaux matériaux à plus forte performance environnementale et/ou biosourcés.

Une satisfaction client critique
0 NET
PROMOTER SCORE
0 % ACQUEREURS
MECONTENTS
0 % DES PROSPECTS
ONT PEUR DES DEFAUTS
% DES MENAGES N'ONT PAS CONFIANCE
EN LES PROMOTEURS
Des conséquences forte sur la valeur client

Les dysfonctionnements structurels ont normalisé l’irrespect de la promesse Coût Qualité Délai.

Des litiges fréquents avec des processus de réclamation longs et coûteux

La peur des défauts de construction est l’un des freins majeurs à l’achat d’un appartement neuf pour 35% des personnes interrogées, juste derrière le prix trop élevé qui rebute 40% des Français

Pas moins de 26% des français affichent leur manque de confiance vis-à-vis des promoteurs. 58% des acquéreurs déclarent être mécontents de l’expérience vécue avec leur promoteur immobilier.

Une fidélisation clients en berne avec une difficulté à se projeter dans la durée 5, 10 et 15 ans

Source : Simon Kucher & Partners avec Datawrapper - 2019

Quelle nouvelle création de valeur ?

265 milliards de profit attendent les disrupteurs dans l’industrie de la construction

40 à 45% de la valeur ajoutée historique est à même d’être redistribuée ou supprimée

De ce total, 20 à 30 % seront conservés et redistribués au sein de l'écosystème pour permettre les changements.

Les 15 à 20 autres points sera la valeur à gagner en raison des économies de coûts et des gains de productivité, avec des avantages pour les clients (réductions de prix ou augmentation de la qualité).

Actuellement, la conception et l’ingénierie représentent 14% de la valeur ajoutée totale. Les transformations présentées pourrait réduire le coût de trois à huit points de pourcentage et le déplacer vers les acteurs disripteurs ou d'autres parties de la chaîne de valeur.

Aider les ingénieurs et architectes dans leur transformation

Historiquement, ces professionnels ont appliqué leur expertise considérable à créer des conceptions et des spécifications pour des projets exclusifs avec l’unicité des exigences du projet.

Dès à présent, ces entreprises doivent collaborer étroitement avec des développeurs produits et de marque, des entreprises de construction hors site et des entreprises telles qu'ISiBIM.

Elles ajouteront de plus en plus de valeur grâce à la normalisation des structures et des sous-systèmes et développeront des bibliothèques de conception normalisées de produits dans leurs segments cible. Cette conception modulaire sera réutilisée dans un large éventail de projets de construction.

De cette façon, la conception et les firmes d'ingénierie pourraient influencer les normes de l'industrie

Les meilleurs experts gagneront toujours. Il y aura souvent une prime pour la conception de produits modulaire ou personnalisable, car seules quelques entreprises auront les capacités et l'expérience requises.